mercredi 13 novembre 2013

Lancement du débat public sur le Grand Stade : la FFR entend "convaincre"

Le débat public sur le projet de Grand Stade a été lancé mardi à Paris en présence de la Fédération française de rugby (FFR), entourée de ses partenaires locaux, qui compte mettre à profit cette procédure pour "lever des contre-vérités" et "convaincre".

Placé sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) et animé par une Commission particulière (CPDP), ce débat est ouvert depuis le 7 novembre et jusqu'au 21 février 2014. Sept réunions publiques vont ponctuer ces quatre mois.
Celle d'ouverture aura lieu le 28 novembre à Ris-Orangis, ville de l'Essonne choisie par la FFR pour accueillir son projet de Grand Stade multimodal de 82.000 places à l'horizon 2018.
Le président de la FFR, Pierre Camou, compte en profiter pour "expliquer, lever des fantasmes, des contre-vérités" grâce à un débat "direct et franc, face-à-face, argument contre argument".
"Nos ambitions sont peut-être mal comprises. J'attends un échange, qu'on sorte des approximations", a ajouté M. Camou, qui va s'appliquer à "essayer de convaincre et de faire adhérer" au projet, dont le coût s'élève à 600 millions d'euros et qui doit être financé par la FFR, sur ses fonds propres et par le recours à l'emprunt.
Le débat public portera à la fois sur l'opportunité du projet, ses objectifs, caractéristiques et possibles impacts, a détaillé le président de la CNDP Christian Leyrit.
Une fois le bilan dressé par la CNDP, la FFR disposera de trois mois pour décider du principe et des conditions de la poursuite de son projet.
Présent à la conférence de presse en compagnie d'autres élus des collectivités territoriales essonniennes partenaires, le maire de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli, a souligné qu'il s'agissait d'"un modèle économique innovant", ni d'un partenariat public-privé (PPP), ni d'une impulsion venant de l'Etat.
Quant au rapport sénatorial d'information sur le financement public des grandes infrastructures sportives publié vendredi, dont les auteurs ont jugé le projet de Grand Stade de rugby "déraisonnable", notamment en raison du risque de concurrence frontale avec le Stade de France, M. Raffalli l'a qualifié de "symptomatique des a priori à lever par le débat".

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.