Pour le Syndicat national des activités physiques et sportives (Snaps, majoriatire au sein des personnels du ministère des Sports), Valérie Fourneyron a totalement renié les promesses de changement de la campagne présidentielle de 2012.
Dans l'édition du 20 janvier de son organe Flash info, le Snaps revient sur ses derniers échanges avec la ministre des Sports qui aurait, selon lui, "officialisé les reniements du Gouvernement sur le champ sportif". L'article parle d'"atermoiements" et de "contre-vérités [qui] n’ont trompé personne" avant d'évoquer "la descente aux enfers du [ministère] et de ses personnels [qui] n’a fait que s’accélérer".
En cause notamment, des discussions entre Valérie Fourneyron et les syndicats de son ministère le 14 janvier dernier, à l'occasion d'une réunion de l'instance transitoire de concertation jeunesse et sports. La ministre y aurait, d'une part, confirmé que l’intégration de son ministère au sein d’un grand pôle éducatif était bien un engagement du Président de la République, "promesse qu’elle a elle-même portée en tant que responsable du programme sport du candidat François Hollande", précise le Snaps ; et d'autre part, reconnu que le Premier ministre avait non seulement renoncé à mettre en application cet engagement, mais également décidé de maintenir intégralement les orientations de la Réate (réforme de l'administration territoriale de l'État) et de la RGPP dans ce champ "par peur qu’un changement déstabilise les personnels déjà en souffrance".
Pour le Snaps, il s'agit "d’un reniement total" des promesses de repositionnement du ministère des Sports
dans le champ éducatif et de l’arrêt de la RGPP, mais aussi d'une preuve "d’impuissance".
Pour le syndicat, le positionnement et l’organisation du ministère issus de la Réate, qui en font selon lui "une annexe subalterne du ministère de la santé", sont "inefficaces" et ne peuvent "conduire qu’à sa disparition".
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