Un an après le lancement du dispositif « Sport santé
sur ordonnance », la ville de Boulogne dresse un bilan très positif.
Cinquante personnes souffrant de pathologies lourdes ont retrouvé le
moral et se sentent en bien meilleure santé. Quinze nouvelles personnes
vont l’intégrer gratuitement.
Vendredi, dans la salle Damrémont, on souffle, on transpire mais on
rit surtout. Il y a un an, la ville de Boulogne lançait le dispositif
« Sport santé sur ordonnance ».
L’objectif était de remettre le pied à l’étrier à des personnes de tous âges mais souffrant de certaines pathologies.
Trente-huit médecins généralistes sur quarante-quatre de Boulogne et
neuf des communes extérieures adhèrent au dispositif. Ils prescrivent à
leurs patients boulonnais des séances de sport, offertes par la ville
durant un an (120 € par patient).
« On les voit revivre ! »
Vendredi, les cinquante participants
étaient réunis pour une grande séance de tests physiques, un an ou six mois après leurs débuts. «
Ils ont tous progressé
», confirme un éducateur sportif. Dominique
Degardin, éducatrice et référente sur le sujet, confirme que
l’expérience est «
complètement positive
». «
Outre la santé, c’est la reprise d’une vie
sociale pour beaucoup d’entre eux. Ils rencontrent à nouveau des gens,
sortent de nouveau. Il y a un an, lorsque je les ai rencontrés en
entretien, la plupart n’avaient pas confiance en eux. On les voit
revivre
! » Des patients précisent aussi qu’ils ont perdu du poids ou encore diminué leurs doses de médicament.
« Ils m’ont sauvée »
Myriam, 54 ans, Boulonnaise, veut servir d’exemple pour inviter
d’autres personnes comme elle à rejoindre le dispositif. Elle a commencé
en novembre 2015 avec l’Unité de rééducation nutritionnelle de la
clinique Côte d’Opale, puis a entendu parler du Sport sur ordonnance. «
Il y a un an, j’étais complètement HS. J’étais sur le point de faire un AVC. Ma famille s’inquiétait.
» Myriam était en surpoids,
avait déclenché de l’apnée du sommeil et avait un taux de cholestérol au-dessus de la normale. Depuis, elle a perdu 12 kg. «
Je travaille la nuit. Lorsque je sors du boulot,
je fais du sport en salle tous les jours durant une heure et demie et
je vais ensuite me coucher. Il y a un an, j’étais incapable de faire
quoique ce soit. Ils m’ont sauvée !
»
Ce dispositif s’adresse aux patients souffrant de diabète non
insulino-dépendant, d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. Les
séances sont prescrites par le médecin traitant (renseignez-vous auprès
de votre médecin). Les activités sont prises en charge par la ville la
première année.
(La Voix du Nord)
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