Thomas Bach, le président du CIO, a annoncé vendredi 17 mars la création d’un « groupe de travail »
composé des quatre vice-présidents de la commission exécutive du CIO, à
l’issue d’une réunion de cette commission à Pyeongchang, ville
sud-coréenne hôte des JO d’hiver 2018.
Ce groupe de travail, qui réunit notamment l’Australien John Coates
ou l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, est chargé d’examiner des
options concernant le processus d’attribution et exposera ses
propositions lors de la présentation des candidatures de Los Angeles et
Paris aux membres du CIO en juillet à Lausanne, en Suisse.
Evoquée depuis des mois, l’éventualité d’une double attribution des JO 2024 et 2028 lors de la 130e session
du CIO, en septembre, à Lima, est donc plus que jamais à l’étude. Elle
nécessite cependant une modification de la charte olympique qui prévoit
que la ville hôte doit être décidée sept ans avant les Jeux, « sauf
dans des cas exceptionnels ». « Avec une charte, il y a toujours la
place pour l’interprétation, pour s’adapter aux changements », a commenté M. Bach.
Une double attribution des JO 2024 et 2028 éviterait au CIO de perdre Paris ou Los Angeles, qui renonceraient probablement à leur rêve olympique en cas d’échec dans leur course aux JO 2024.
Reste à voir
dans quel ordre les JO pourraient être attribués. Paris comme Los
Angeles répètent qu’elles ne sont candidates que pour 2024. Paris met en
avant notamment un aspect symbolique, rappelant que 2024 marquera le
centenaire des jeux olympique de 1924 organisés dans la capitale
française.
La flambée des budgets rend l’organisation de Jeux, mais aussi la
phase de candidature, prohibitive. Les JO de Londres 2012 ont coûté
10 milliards d’euros, tandis que le budget de Tokyo pour 2020 atteint
près de 16 milliards d’euros, l’équivalent du produit intérieur brut de
la Bosnie-Herzégovine.
(AFP)
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