mardi 20 juin 2017

David Lappartient candidat à la présidence de l'UCI

À l’occasion du prochain Congrès de l’Union Cycliste Internationale (UCI) à Bergen (Norvège) le jeudi 21 septembre 2017, les 45 délégués des cinq continents désigneront le nouveau Président et son Comité Directeur. 

 
L’enjeu pour notre sport et notre fédération internationale est majeur, lorsque l’on connaît les défis qui attendent le prochain Président de l’UCI et son équipe.
 
Fort de mon expérience, tant à la tête de la Fédération Française de Cyclisme (FFC) pendant 8 ans qu’à celle de l’Union Européenne de Cyclisme (UEC) depuis 2013, j’ai décidé, avec l’appui de la FFC, de me porter candidat à la présidence de l’UCI afin de relever ces défis.
 
Le sens de mon engagement et le projet que je porte s’articulent autour de cinq axes que j’estime essentiels à la réussite de toute action au profit du cyclisme international.
 
Le premier d’entre eux réside dans le fait de renforcer l’autorité de l’UCI avec à sa tête un Président assurant un véritable leadership. Ainsi, le nouveau Président devra améliorer la gouvernance de la fédération en renforçant sa capacité d’influence, le rôle des élus et du comité directeur. L’objectif est de faire de l’UCI une fédération internationale forte, écoutée et capable d’accentuer sa place au sein du mouvement Olympique et Paralympique.
 
Le deuxième axe de réforme sera de placer l’UCI au service de ses fédérations nationales. Pour cela, le Centre Mondial du Cyclisme sera un des acteurs majeurs en développant un programme de solidarité et de coopération destiné aux fédérations. Cela passera, aussi, par la modernisation du format des Championnats du Monde et le développement d’outils au service de ses membres.
 
L’UCI doit également faire du cyclisme le sport du XXIème siècle. Il s’agit de l’un des objectifs du projet que je porte. Pour cela, il convient de privilégier le développement du cyclisme féminin, en favorisant notamment sa structuration tant au niveau des courses que des équipes. Il faut encourager de même toutes les actions qui visent à démocratiser la place du vélo dans la Cité et à encourager le déploiement de toutes ses disciplines.
 
Porter une réelle ambition pour le cyclisme professionnel sera bien sûr au centre des préoccupations de la prochaine équipe dirigeante et constituera le quatrième axe de mon engagement. Ainsi, une réforme crédible et sérieuse devra voir le jour, dès lors que les relations entre toutes les familles et tous les acteurs du cyclisme professionnel auront été pacifiées.
 
L’image véhiculée par le cyclisme à travers le monde étant un élément essentiel à son développement, il conviendra de veiller à la crédibilité des résultats obtenus lors des différentes compétitions. La mise en œuvre d’un plan d’action visant à renforcer la lutte contre la fraude technologique devra être rapidement menée. De même, et s’agissant de la lutte contre le dopage, une réflexion sur son évolution sera conduite, d’un point de vue tant organisationnel en lien avec les propositions du CIO, que scientifique en relation avec l’AMA. En outre, et parce que gouverner c’est aussi protéger et prévenir, la prévention de la santé de nos sportifs sera au cœur de mes préoccupations : via l’élaboration d’une véritable médecine d’aptitude. Les risques liés au développement des paris sportifs devront être appréhendés au mieux, pour prémunir le cyclisme de toute manipulation néfaste à son image et sa réputation.
 
Les cinq axes programmatiques présentés constituent donc le socle de ma candidature à la présidence de l’UCI. J’ai pu mesurer au fil des derniers mois la forte volonté de changement des fédérations nationales dans les orientations et la gouvernance de l’Union Cycliste Internationale. Le projet que je présente porte cette ambition pour le cyclisme.
 
- Renforcer l’autorité de l’UCI avec un Président assurant un véritable leadership
- Mettre l’UCI au service des Fédérations Nationales
- Faire du cyclisme le sport du XXIème siècle
- Porter une réelle ambition pour le cyclisme professionnel
- Garantir la crédibilité du résultat sportif et protéger les sportifs
 
La Fédération Française de Cyclisme et son Président Michel Callot soutiennent activement la candidature de David Lappartient à la Présidence de l’UCI :
« La candidature de David Lappartient s’inscrit à l’appui d’un projet clair et ambitieux pour notre fédération internationale, dont je partage totalement le contenu. Le leadership dont il a fait preuve, tant au niveau de la FFC que de l’UEC, est sans conteste un gage de réussite dans la conduite des dossiers dont il aura la charge à la tête de l’UCI. Au nom de la FFC et de ses instances dirigeantes, je souhaite donc apporter tous mes vœux de réussite à David Lappartient dans son entreprise afin qu’il porte haut les valeurs du cyclisme qui nous est si cher » Michel CALLOT.

(FFC)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.